L’AIF n’a toujours pas de secrétaire, est-elle en crise ?

L’Association Interprovinciale Francophonne de Volley-ball n’a toujours pas de secrétaire général. Après Gaetano Favero, c’est au tour de Jean-Pol Sohy de se voir refuser le poste à l’issue du vote de l’assemblée générale …

Association Interprovinciale Francophone de Volley-Ball (AIF)
Association Interprovinciale Francophone de Volley-Ball (AIF)

C’est une situation peu recommandable pour une fédération que de se retrouver sans secrétaire… Qui sera le prochain candidat ? La fédération est-elle en crise ? Difficile à dire …

On ne le lit jamais ouvertement dans la presse mais souvent entre les lignes, cela fait quelques années déjà que l’AIF est controversée auprès des membres et de certains dirigeants de clubs. En fait, beaucoup rêvent d’un renouvellement à la tête de la plus haute instance wallone du volley-ball mais personne n’ose aller à l’encontre du pouvoir en place, de peur de se voir unilatéralement sanctionné.

Peut-être est-ce le moment pour apporter une peu de sang neuf et de nouvelles force vive dans l’administration de cette institution ?! S’il y a des candidats parmi nos lecteurs …

 


 

[blockquote author= »Lavenir.net »]

MONT-SAINT-GUIBERT – L’AIF est-elle en crise? Avec un poste important toujours vacant. Et un fonctionnement qui ne s’est pas adapté à l’évolution du pays.

Pour la seconde fois en quelques mois, les délégués des provinces de l’AIF ont refusé, lors de l’assemblée générale du samedi 21 décembre dernier, une candidature au poste, plus qu’important, de secrétaire général de l’aile francophone de la fédération. Cette fois, il s’agit de Jean-Pol Sohy, par ailleurs secrétaire provincial du Brabant AIF, qui exerçait la fonction en étant coopté au printemps dernier suite au refus d’élire Gaetano Favero.

Désormais Ottintois, le sexagénaire possède une expérience incommensurable dans le milieu du volley-ball. Joueur et dynamiseur de plusieurs clubs, aujourd’hui les Barbars d’Ixelles, il fut aussi arbitre de haut niveau. Tout en ayant déjà occupé diverses fonctions à responsabilités – il fut déjà secrétaire fédéral pendant trois saisons – au sein des aréopages francophones et brabançons.

La situation, embarrassante, d’un nouveau refus de la seule et unique candidature au poste le plus important de l’aile francophone de la fédération, après celui de président fédéral détenu par Albert Daffe, a provoqué une réaction forte de la délégation brabançonne composée, comme celle des autres entités provinciales, de six représentants. «Tout en respectant le caractère démocratique du vote et le choix individuel de chacun, nous ne comprenons nullement la philosophie de certains représentants provinciaux, explique Pierre Vander Vorst, président provincial brabançon depuis le printemps dernier. Cette non-élection handicape le fonctionnement fédéral en laissant un vide à un poste qui demande une présence quotidienne efficace. Comment est-ce possible de se tirer ainsi une balle dans le pied? Nous sommes solidaires de notre représentant.» Et la délégation brabançonne de se retirer de l’assemblée en n’occupant plus qu’un siège d’observateur en fond de salle…

Le fonctionnement de l’AIF remis en question

En tout état de choses, le fonctionnement de l’assemblée générale de l’AIF est plus que jamais remis en question. Et ce, d’autant que la problématique de la représentativité égalitaire de la nouvelle province du Brabant wallon et de la Région de Bruxelles-capitale tarde à devenir réalité, des provinces semblant ne pas souhaiter que la structure fédérale actuelle soit aussi présente à l’AIF. Car il faut savoir aujourd’hui que, même si le président Albert Daffe himself a rappelé la philosophie qui a présidé la création de l’aile francophone de la fédération à la fin des années septante, tout en mettant en exergue la nécessité de pouvoir répondre positivement aux pouvoirs subsidiants, l’AIF ne reconnaît, en tant que telle, ni la province du Brabant wallon, ni la Région de Bruxelles-capitale…

Du coup, alors que le principe semblait pourtant acquis chez certains, la question de la représentativité crispe. Et pourtant, le nom AIF signifie bien Association Interprovinciale Francophone.

Mais aujourd’hui, malgré son nom, l’AIF n’est plus une association interprovinciale. Jusque quand?

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Source : Lavenir.net

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