La fédération autorise les équipe de télévision à faire des prises de son et rappelle les coach à l’ordre !

Willy Bruninx, Président FRBVB, vient de publier un message sur le site de la fédération rappelant les efforts de celle-ci afin d’améliorer la visibilité du volley-ball dans les médias et notamment  à la télévision. Ce dernier insiste sur le fait qu’il faut collaborer avec les chaînes de télévisions concernées afin d’offrir au téléspectateur une vision attractive du volley-ball.
Le message bien que non ciblé par notre président, est une réaction claire à l’incident qui eu lieu lors du match de la Supercoupe entre Noliko Maaseik et Knack Roeselare. En effet, pour des prétextes tactiques, Emile Rousseaux, coach de Roeselare, a plusieurs fois repoussé le preneur de son de Sporza lors des temps-mort, l’empêchant de diffuser aux téléspectateurs ses consignes.

Emile Rousseaux préfère visiblement tourner le dos à la caméra ...
Emile Rousseaux préfère visiblement tourner le dos à la caméra …
Photo : Guy Van Gilsen

Certains ont même trouvé l’attitude d‘Emile Rousseaux, arrogante vis à vis des équipes de télévision. Il faut remarquer que la prise de son lors des temps-mort se fait dans toutes les compétitions internationales, ainsi Vincenzo Di Pinto, coach de Noliko Maaseik, ne s’est d’ailleurs pas opposé aux équipes de Sporza durant la rencontre.

Steven Vanmedegael, assistant coach de Roeselare, écarte le preneur de son durant un temps-mort
Steven Vanmedegael, assistant coach de Roeselare, écarte le preneur de son durant un temps-mort
Photo : Guy Van Gilsen

Finalement Roeselare a remporté la victoire, est-ce grâce à la discrétion de son coach ? On ne le saura jamais, par contre on sait qu’à l’avenir il ne pourra plus aussi bien cacher sa tactique …

Vincenzo Di Pinto, coach de Noliko Maaseik, ne s'est pas opposé à une prise de son durant la rencontre
Vincenzo Di Pinto, coach de Noliko Maaseik, ne s’est pas opposé à une prise de son durant la rencontre.
Photo : Pol D’Hulst

 

 


 

 

[blockquote author= »Willy Bruninx – Président FRBVB »]

Diffusion de Volley-ball à la Télévision.

Pour notre sport, il est de la plus haute importance que le public puisse voir régulièrement du volley-ball de haut niveau à la télévision.

Ceci n’est pas important uniquement pour les amateurs de sport en tant que tels mais également pour les clubs, la Fédération et la Ligue qui peuvent, au travers de la télévision, garantir un certain retour aux sponsors et autres partenaires.

Depuis plusieurs années déjà, de gros efforts (financiers) sont déployés pour faire en sorte que la télévision s’intéresse au volley-ball, ce qui constitue du reste une première exigence pour, par exemple, pouvoir participer à certains championnats internationaux.

Il importe par conséquent d’apporter une collaboration correcte avec les chaînes de télévision concernées, non seulement pour avoir une bonne mise en images des rencontres sur le plan technique, mais également pour leur donner la liberté d’action nécessaire à proposer au public un volley-ball captivant.

La Fédération a constaté que, lors de rencontres de volley-ball retransmises, certains coachs refusent d’apporter leur concours ou se montrent à tout le moins très réticents lorsqu’il s’agit de rendre une retransmission télé attrayante pour le public.

Elle a par exemple constaté des refus secs d’autoriser les prises de son pendant les temps morts.

La Fédération ne peut pas tolérer cela, en raison du fait qu’au niveau international, il n’y a jamais de problème à ce sujet vu que tant la CEV que la FIVB ont fait comprendre que le volley-ball y perd beaucoup en notoriété sans le support de la télévision, avec toutes les conséquences qui en découlent.

Les organisateurs doivent obligatoirement se conformer à une telle attitude.

Il va de soi que les intérêts sportifs doivent également être respectés, mais la Fédération est convaincue que des arrangements raisonnables peuvent être trouvés en la matière.

Là où il a été accepté que le port permanent d’un micro par le coach n’est peut-être pas indiqué dans l’immédiat, l’usage d’un pied avec micro pendant les temps-morts peut par contre s’avérer acceptable.

L’argument selon lequel ce procédé permettrait éventuellement à l’ « autre » équipe de s’approprier des informations « confidentielles » n’est pas acceptable dans la pratique, vu les conditions de travail concrètes dans la salle et la complexité pour l’autre équipe de transposer cela en quelques secondes en informations utiles et utilisables.

Quand bien même le coach devrait échanger des informations « sensibles, confidentielles » durant le temps-mort, il est toujours possible de s’isoler un instant avec le(s) joueur(s) concerné(s) de sorte qu’il n’y ait pas de fuite d’informations. C’est la méthode que l’on voit dans les compétitions internationales.

Compte tenu de l’urgence, les délégués à la gestion journalière de la FRBVB ont par conséquent décidé en date du 03/10/2013 de suivre le raisonnement ci-dessus, ce qui implique que, pendant les temps-morts d’une rencontre retransmise en images, les équipes de télévision concernées se voient autorisées d’effectuer des prises de son (avec pied) dans la zone neutre. Tant les joueurs que les autres membres de l’équipe ne peuvent s’y opposer sous peine d’éventuelles sanctions.

Le fait de refuser que les chaînes de télévision effectuent des prises de son durant les temps-morts est en effet hors de proportion avec les éventuels inconvénients (pratiquement inexistants) pour une équipe, de sorte que la demande de coopération est raisonnable.

La Fédération ne peut en somme pas se substituer à la production TV si celle-ci considère que les prises de son cadrent dans le concept qu’elle a mis au point pour la retransmission, pour autant bien sûr que ce concept soit acceptable et qu’il ne soit pas contraire aux règlements du volley-ball, ce qui est le cas.

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Source : AIF

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